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Qui sommes-nous ?

Dana Grimm


Dimanche 20 mars 2022
J’ai soif. Au point que j’ai l’impression que ma gorge s’écaille. C’est douloureux. Ça me gêne. Le pire est que l’odeur alléchante qui embaume la pièce ne m’aide pas à apaiser cette souffrance. J’ouvre donc les yeux et, sans faire attention à mon environnement, je me relève. Cela fait, je repère immédiatement ma proie. Elle est bien en vue, comme inconsciente du danger qu’elle court en restant à mes côtés. Enfin… Je ne lui ferais pas de mal. Il n’y a aucune chance que cela arrive. Jamais. Pourtant, il faut que je boive. C’est urgent.

Je pose mes deux pieds au sol et me lève sans dire un mot, silencieusement. Mes yeux ne lâchent pas cette personne lisant un livre. Je ne veux pas qu’il ait le temps de fuir en me voyant. Impossible que je prenne le risque.
D’un geste fluide et rapide, je lui attrape le poignet et le force à se lever pour qu’il soit à ma hauteur. Nous faisons à peu près la bonne taille, ce qui est assez pratique. Alors, le tenant fermement d’un bras autour de sa taille, je lui prends le menton de mes doigts libres alors que ma bouche s’emplissent de sang. Tiens… Je ne me rappelle pas avoir… Tant pis. Tant mieux. Sans plus me poser de questions, je lis mes lèvres aux siennes, l’obligeant à accepter ma langue et mon sang. Il n’a pas le choix. Il m’appartient. Je ne veux que lui. J’ai besoin de lui. Seul lui peut me venir en aide. Mon monde tourne autour de lui.

Dès que je ressens cette sensation qu’il a bu mon sang, je ressens une certaine frustration en plus de ma soif qui semble se décupler. Je lâche donc ses lèvres pour glisser mon visage dans son cou. Qu’est-ce qu’il sent bon~ ! Jamais je n’ai senti pareille odeur… Jamais ? Qu’importe. Assoiffé, je ne perds plus de temps et le mord dans le cou. La première goutte qui coule dans ma gorge me paraît salvatrice. La première gorgée est satisfaisante. La seconde m’apaise. Quant au reste, je le bois plus par besoin qu’autre chose. Au point que ce n’est que lorsque je le sens s’affaisser dans mes bras que je me retire tout en le tenant toujours dans mes bras. Je remarque alors que la main initialement sur son menton s’est à un moment perdue dans ses cheveux.

Précautionneusement, avant de m’attarder sur quoi que ce soit d’autre, je porte cette personne afin de l’installer confortablement dans le lit. Cela fait, je remarque enfin : suis-je face à mon sosie ? Comment est-ce possible ? Si on venait à me faire croire qu’il s’agit de mon clone, je le croirais. Enfin… je crois ? Peut-être ? D’ailleurs, pourquoi j’ai du mal à m’en détacher ? De manière totalement inconsciente -encore, décidément-, je me suis assis à côté de lui, sur le matelas du lit. J’ai même du mal à défaire mon regard de son visage. Je me demande comment il s’appelle.
… D’ailleurs… Comment je m’appelle ? Je fronce légèrement les sourcils. Est-ce normal que je ne me rappelle pas qui je suis ? Ni pourquoi je suis là ? Ou la raison pour laquelle je ne me rappelle de rien ?

Alors que je sens la peur me prendre, voir le visage de la personne endormie dans le lit, celle que j’ai mordue juste avant, me calme un peu. D’un autre côté, puis-je vraiment me sentir soulagé alors qu’il va sans doute m’en vouloir pour mon comportement ? Je ne sais pas quoi faire. Même ramassé l’énorme livre tombé au sol ne m’effleure pas l’esprit. Je ne saurais pas où aller. La pensée même de m’éloigner de cet inconnu me répugne.
Je t’en prie, réveilles-toi… J’espère que tu pourras répondre à mes questions, et m’acceptera, parce que je suis totalement désorienté.
Attends un peu… M’accepter ? Pourquoi m’accepter ? Qu’est-ce que je veux dire par là ? Qu’ai-je donc fait ? Cette question commence à me faire peur.
Par crainte, je pose deux doigts sur son poignet. Il est chaud et je sens son pouls. C’est un soulagement…
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Samedi 19 Mars - Dimanche 20 mars 2022

Encore une fois, la soirée avait été houleuse alors que Sun demandait encore à rentrer. Cela faisait un an mais il n’en démordait pas alors que parfois, il semblait s’y faire. Le restreindre ici devait lui nuire avec sa nature mais je n’avais pas beaucoup de marge de manœuvre avec El’ encore endormi. J’avais donc aidé Sun à s’endormir, à faire de jolis rêves. Peut-être que demain, il me dirait avoir encore rêvé de son élève. Je préférais cela à une autre dispute.
Je soupire en récupérant un livre au passage. Mes pieds nus ne font aucun bruit sur le sol alors que je me dirige vers la chambre du second endormi et troisième occupant de la maison. Demain, cela ferait un an qu’il dormait. Demain, il se réveillerait puisque j’avais tout fait pour que les choses se passent ainsi. Les préparatifs du reste étaient quasiment terminés également, tout se passait selon mes plans.

En entrant dans la chambre, je refermais soigneusement la porte derrière moi tout en m’approchant du dormeur. Je passais une main sur son visage pâle pour m’assurer qu’il allait bien malgré tout, arrangeant quelques mèches pourtant immobile depuis un moment.
Soupirant une nouvelle fois, j’allais m’installer sur le fauteuil, ouvrant le livre à une page quelconque et commence ma lecture. Comme d’habitude, j’allais certainement m’endormir durant ma lecture mais ce n’était pas important. Mon lit ne m’avait pas vu depuis un an également.

J’ouvre un peu les yeux, c’est le matin d’après la lumière, mais je n’ai pas le temps de faire quoi que ce soit que je sens une main tirer mon poignet. Mon livre tombe à terre et c’est parce que je reconnais mon frère que je garde le silence et le laisse faire. Ses yeux sont rouges, il a soif… je vais devoir faire en sorte qu’il ne me tue pas…
C’est les yeux écarquillés de surprise que j'accueille ses lèvres sur les miennes puis son sang. Je reste docile, ma surprise muant légèrement en tristesse. El’ avait toujours tout fait pour moi et je savais qu’il m’aimait mais… je devais avouer que je n’avais jamais pensé que ce serait à ce point.
Quand il quitte mes lèvres, j’en profite pour reprendre mon souffle mais ne prononce aucun son, me contentant de suivre ses gestes, l’aidant un peu pour qu’il ai accès à mon cou mais ma chemise à moitié ouverte au niveau du col doit déjà lui faciliter la chose. El’, tu es vraiment le seul à être toujours là… et maintenant, nous sommes encore plus liés que jamais.

J’ai accroché son vêtement sans me rendre compte mais lâche prise au fur et à mesure qu’il boit mon sang. Je sais que je n’ai plus rien à surveiller ou à contrôler. Tu fais de moi ton calice, je sais que tu ne me tuera pas. Je resterais avec toi…
Pour la première fois depuis un an, je m’endors paisiblement, à bout de force.

***Quelques heures plus tard***

A moitié endormi, les yeux toujours fermés, je lève la main lentement vers le plafond.

El’...


Je suis confortablement installé. Il me semble avoir bien dormi… pour une fois… mais je me sens toujours fatigué. Il est toutefois très étrange que je sois aussi confortable…
J’ouvre doucement les yeux, croisant un regard et baissant doucement mon bras. El’... c’est vrai, tu t’es réveillé… enfin… mes yeux s'humidifient mais je ne pleure pas.

Comment te sens-tu, El’ ?


Je ne sais pas à quel point mon plan à fonctionné… sûrement trop bien… te souviens-tu de moi ? Sans doute pas. De toi ? Non, j’ai tout fait pour. Te souviens-tu de ton nom ? Peut-être pas… peu importe. Si tu vas bien malgré tout cela, c’est l’essentiel pour moi.
Tu es enfin réveillé El’... tu es avec moi… et je suis avec toi aussi.

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Dimanche 20 mars 2022
Je ne vois pas le temps passé. Mieux vaut que je ne le vois pas. Je ne sais pas comment je réagirai. Pour me rassurer, régulièrement, je vérifie ton pouls. Ta présence est apaisante, mais ta torpeur, moins. C’est pourquoi j’ai besoin de vérifier que tu vas bien. Cela m’aide également à ne pas trop penser au reste. Pour le coup, c’est quelque chose qui me mettrait dans un sale état. J’ai besoin d’aller bien pour toi. Pour te rassurer à hauteur de ce que je serais capable de faire puisque je serais très certainement incapable de te répondre. M’en voudras-tu ? Me fuiras-tu ? Je t’en supplie, ne le fais pas. J’ai besoin de toi plus que tout autre chose…

Le premier changement que je note chez toi est le rythme de ton cœur et de ta respiration. Ils me semblent tous deux un peu plus rapides. Es-tu en train de te réveiller ? J’en déduis que oui alors que tu lèves une main en appelant un nom. Faites que ce ne soit pas celui d’un autre… En attendant d’en savoir plus, c’est avec une infinie douceur que j’attrape ta main pour l’envelopper des miennes. Tendrement, je l’embrasse, comme pour tenter de te rassurer. Je n’ose pas encore te parler. Je ne souhaite pas créer en toi une panique inutile alors que tu sors à peine de ta torpeur.

Lorsque tu ouvres les yeux doucement, je redécouvre la couleur de tes yeux comme s’il s’agissait de la première fois. Ils sont gris et, rapidement, il me semble que tes traits s’adoucissent alors que tu me regardes. Je ressens de l’apaisement et de la satisfaction de te voir rester à mes côtés dès ton réveil. Malgré les mots posés dessus, je ne comprends pas ce sentiment. Mais, plus encore, je suis perturbé par ta question. Non… Ce n’est pas ça qui me fait arrondir les yeux de surprise. Plus exactement, c’est entendre à nouveau ce nom que tu as nommé juste avant tout en me regardant. Avec la peur au ventre, je regarde derrière moi. Non. Je l’aurais entendu s’il y avait quelqu’un derrière moi. J’entends tout. Même qu’il y a une troisième personne dans cette maison. Pourtant, je n’ai pas pu m’en empêcher. Personne. Il n’y a personne. Alors… El’... C’est moi ?

Mon regard se pose à nouveau sur toi qui m’es si cher et à qui je n’ai pas lâché la main. Je ne sais pas trop comment répondre à cette question que tu viens de me poser. Elle est difficile. Je ferme les yeux et prend le temps de te regarder à nouveau avant de répondre à voix basse, de crainte de briser le silence :

Je vais bien. … Mais toi… ? Tu… vas bien ? Je… … Je suis El’... ? Et tu es qui… ?


Je me sens mal de me sentir aussi perdu alors que tu ne dois pas te sentir très bien. Je devrais pouvoir te protéger, te rassurer, t’aider. Mais non… Je baisse les yeux, honteux, pas rassuré. Mes doigts se serrent un peu plus sur les tiens. Pourras-tu me pardonner ? Tu sembles me connaître, mais je ne me rappelle pas du tout de toi. Nous nous ressemblons, mais qui sommes-nous ? As-tu les réponses à toutes ces questions qui me taraudent. Et, surtout, accepteras-tu de rester à mes côtés malgré tout ?
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Dimanche 20 mars 2022
J’ai senti ma main être capturée et dorlotée et c’est toi que je vois au bout. Tu es bien là, réveillé et à mes côtés. Tu n’es pas parti, tu ne sembles pas m’en vouloir… tu as… tout oublié ? Je ne peux pas en être certain puisque tu as toujours été d’une grande gentillesse avec moi, plus qu’avec quiconque.
Tu sembles un peu perdu alors que je te pose une question. Notre lien exceptionnel, est-il toujours là ? J’ai les mains ganté depuis ton endormissement alors malgré notre contact, je ne peut en être sûr même si ta présence à mes côtés me réconforte.

Tu me réponds à voix basse, comme si tu avais peur que le silence prenne offense que tu le brise et tu baisse le regard. Ma question t’as semblé difficile mais même si tu as toujours montré ta sincérité, il était toujours rare que tu me montres tes faiblesses au point de baisser le regard devant moi. J’étais toujours celui qui était protégé… maintenant, c’est à moi de veiller sur toi.
Au moins, tu me dit aller bien malgré tout.

Je serre un peu tes doigts en réponse à ton étreinte et ma main libre se lève doucement pour caresser très doucement ta joue dans l’espoir que tu relève ton regard vers moi, même si celui-ci est encore loin de sa couleur naturelle.
Pas pour longtemps, j’en suis sûr.

Oui, tu es El’... et je suis Dana. Nous sommes frères.


Je garde ma main sur ta joue, je regrette d’avoir encore mes gants. J’aimerais te toucher, savoir si notre lien magique est toujours là. Je ne voulais pas te prendre tout cela, je voulais faire au mieux… j’espère avoir réussi à ne prendre que ce qu’il fallait. Peut-être que malgré ma surprise, je suis rassuré d’être ton calice et ça, bien plus que je n’aurais pu le croire.
Nous sommes ensemble contre tout le monde. Cela à toujours été ainsi.
Je reprends avec douceur.

La troisième personne que tu dois entendre est Sun, mon fils.


Je connais les caractéristiques des vampires alors je sais que tu l’entends et préfères prendre les devant avant qu’une mauvaise chose n’arrive. Est-ce que cette application te suffira ou, comme la première fois que je l’ai présenté à toi, nous allons devoir trouver un lien plus profond pour que tu puisses réussir à l’accepter ?
Je te souris doucement, me souvenant que j’ai oublié de répondre à l’une de tes questions.

Je vais bien… je suis avec toi… et tu es avec moi.


Je ne veux pas provoquer une crise aussi tôt après son réveil. Je veux profiter qu’il soit avec moi et éveillé… un an… cela m’a semblé si long. Pendant tout ce temps à t’avoir à mes côtés mais sans que tu sois conscient. Tu m’as manqué mon frère… Restons ensemble maintenant, El’.

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Dimanche 20 mars 2022
Devrais-je remonter les yeux pour te regarder ? Je n’ose pas… Je crains de t’ajouter un poids qui n’est pas nécessaire, que tu pourrais ne pas supporter. Je ne souhaite que ton bien. Je ne serais heureux que si tu l’es.

Dans un geste qui me paraît être d’une douceur relaxante, apaisante, ta main se pose sur ma joue. Ce simple contact m’amène à remonter mon regard sur toi sans réfléchir plus. Puis, ta voix chante à mes oreilles, telle la plus jolie des mélodies, afin que tu puisses répondre à mes questions.

Je suis El’. Donc, depuis le début tu m’appelles. Cela me fait extrêmement plaisir et me rassure. Toi, mon frère et bien plus encore, tu ne veux que moi. Toi qui te nommes Dana, tu me donnes la certitude que j’ai ma place à tes côtés. Je ne t’aurais pas laissé le choix, mais le fait que tu l’accepte rend tout bien plus simple. Bien plus agréable.
Doucement, je passe ma main libre sur la tienne qui se trouve sur ma joue. J’aime beaucoup ce contact que tu as initié, bien que je préférerais pouvoir sentir la chaleur de ta peau sans que cela soit à travers un morceau de tissu. As-tu froid ? Comment puis-je t’aider à aller mieux ?

Tu me parles de la troisième personne présente dans cette maison. Sun. Je déteste l’idée que tu puisses ne pas te concentrer sur moi et nommer quelqu’un d’autre bien qu’il s’agisse de ton fils. Sans le vouloir ou le contrôler, je gronde en te regardant dans les yeux. Je veux que tu te concentres sur moi seulement. D’un autre côté, je ne peux prétendre qu’il n’est pas rassurant de savoir qu’il ne s’agit pas d’un intrus. Au moins, personne n’est là pour te faire du mal. Je ferme un instant les yeux, rassuré, profitant de nos contacts.

Je me rends compte après un instant que je n’ai pas entendu la réponse à l’une de mes questions. La plus importante. Tu me souris, mais qu’est-ce que cela signifie concernant ton état ? J’aimerais te poser à nouveau ma question, ce que tu ne me laisse pas faire. T’en es-tu rendu compte ? Je souris à mon tour, apprenant que tu vas bien parce que nous sommes ensemble. Si tu savais combien tes mots me comblent de joie. J’ai envie de finaliser ce que j’ai commencé, quoi qu’il puisse s’agir.

Lentement, je me rapproche un peu plus de toi sans lâcher la main que j’ai attrapée quand tu t’es réveillée. L’autre vient trouver ta joue alors que mon visage réduit la distance entre nos lèvres. Je veux t’embrasser. Nous sommes frères… Je m’arrête à seulement quelques centimètres de mon but. Non. Tu n’as pas le choix. Peu importe qui nous sommes. Tu es à moi pour l’éternité. Mes lèvres happent les tiennent avec douceur dans un baiser que je veux passionné. J’ai l’impression d’attendre cela depuis des siècles. Impossible d’attendre plus longtemps. Impossible de te demander autre chose, bien que je puisse avoir des centaines de questions. J’ai trop besoin de toi… de te toucher… de te sentir à travers notre contact…
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Dimanche 20 mars 2022
Tu grognes quand je parle de Sun… je ne suis pas surpris même si j’avais espéré que tu puisses… être plus tempéré ? Je serre un peu mes doigts autour des tiens alors que je caresse ta joue pour t’apaiser.

Sun est mon fils… comme une partie de moi. Tu n’as aucune crainte à avoir. Je reste avec toi.


Je dis cela avec douceur tout en te regardant dans les yeux. Je ne peux pas te céder cela. Je te donne toutefois tout le reste, tout ce que tu veux de moi. Je serais cependant plus tranquille si je sais que tu peux t’entendre avec une autre personne, ne pas être seul si je dois mener des affaires ailleurs pendant quelques heures jusqu’à ce que tu puisse reprendre des bases stables.
Me souvenant de ton autre question à laquelle je n’ai pas encore répondu, je te souri avec douceur avant d’enfin t’apporter une réponse. Je ne veux pas que tu t’inquiètes, tu n’as plus à le faire à présent. Nous sommes ensemble et je veille sur toi.

Tu te rapproches et cela me rappelle ce qu’il s’est passé avant que je ne “m’endorme”. Je rougis légèrement. J’ai écrit un livre avec toutes les informations que j’ai trouvé sur les vampires avant que tu ne sois transformé, je le connais par cœur, l’ayant étudié avant de passer à l’action pour pouvoir te soutenir après avoir pris ma décision. Je connais chaque ligne… chaque étape. Cela se voit dans tes yeux, ce que tu as envie de faire plus que tout. Je ne m'échapperai pas, je l’ai déjà dit plus tôt au fond de mes pensées. Je te donnerais tout ce que tu veux de moi parce que tu es désormais le seul pour moi. Je suis avec toi… à toi à présent, comme tu l’es avec moi.
Tu t’arrêtes, tes lèvres près des miennes. Hésites-tu ? As-tu peur ? Je suis sûr que non. Pourtant, je caresse un peu plus ta joue juste avant que tes lèvres ne touchent les miennes. Je te laisse mener cette danse que tu rends passionné et ma main quitte ta joue pour prendre l’une de tes longues mèches de cheveux, acceptant tout ce que tu m'offres, acceptant ce contact que tu recherche. En as-tu besoin autant que moi ? Par ta nouvelle nature ou… parce que dans le fond, c’est tout ce que tu avais souhaité avant que je ne t’arrange à tous ces gens ? Qu’importe en réalité ?

Je lâche ta mèche de cheveux pour prendre ton vêtement entre mes doigts, te tirant un peu vers moi qui est toujours allongée comme pour te conforter dans tes intentions, comme pour te retirer les dernières craintes que tu aurais à ce propos.
Tes émotions sont si fortes...
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Dimanche 20 mars 2022
Il est extrêmement satisfaisant de te sentir t’accrocher à moi, de m’accepter entièrement, me répondre. Je ressens également… ta surprise quand j’ai hésité par rapport à notre relation initiale et ce que tu aurais pu en penser, ton acceptation alors que je suis prêt à terminer ce lien initié et tes quelques doutes. Je ne saurais être totalement sûr que cela vient de toi. Pourtant, quelque chose me dit que c’est le cas, que c’est la chose la plus normale au monde. Le contraire ne devrait pas exister.

Je sens tes mains se perdre dans mes cheveux avant de me serrer contre toi. Je souris à travers notre baiser et lâche tes lèvres pour embrasser ton menton et descendre dans ton cou. J’ai l’impression d’avoir souhaité une telle proximité avec toi toute ma vie. Dans cette optique, je ne te lâche pas et prends ton geste comme une invitation. Je n’ai que trop peu de patience pour accepter que je me suis trompé.

Alors que je te stimule, je me déplace petit à petit pour me trouver au-dessus de toi. Heureusement que je ne t’ai pas couvert plus tôt. Cela m’aurait encore plus gêné que tes vêtements actuellement, même si j’aimerais pouvoir arracher ces derniers qui m’agacent grandement. C’est ce que je pense alors que je me relève, l’une de tes mains toujours dans la mienne. J’amène cette dernière à ma bouche pour attraper le bout de ton gant entre mes dents et tirer de sorte à te le retirer en douceur, mes yeux dans les tiens. Je ne veux plus jamais que tu aies ces gants avec moi. Il est hors de question que tu gardes une telle barrière entre nous.
Après avoir fait de même avec l’autre, je passe tes deux mains au-dessus de ta tête afin de les maintenir ainsi de mes doigts, sans te faire de mal, tandis que les autres passent sur la peau de ton torse, sous ton haut. Mes lèvres viennent alors rejoindre les tiennes dans un nouveau baiser passionné. Tout ceci va trop lentement. Dommage qu’en allant trop rapidement il soit possible que je te fasse du mal. Ou que je te fasse peur. Je préfère prendre soin de toi, que tu te sentes bien dans mes bras. Pour cela, je lâche tes lèvres pour te défaire de ton haut et, ainsi, passer sur toutes les zones qui semblent les plus sensibles, les taquinant de plein de façons différentes.
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Dimanche 20 mars 2022
Tu as l’air rassuré, apaisé… malgré que je puisse également sentir ton impatience et ta volonté. Tu restes doux… C’est à cause de cette crainte que je ressens ?
Tu viens plus proche, juste au-dessus de moi et si ce n’était pas ton regard rouge, j’aurais l’impression de me voir dans un miroir tant on se ressemble. Pourtant, tu n’es pas un reflet de moi, je ne l’ai jamais pris ainsi et je sais que c’est la même chose pour toi. Nous sommes ensemble parce que nous sommes différents. Même si notre essence est sûrement la même au vu de nos actes, j’y ai souvent pensé durant cette année.

Ton impatience semble se faire plus grande et pourtant, tu restes doux. Je suis un peu surpris de cela mais ça passe vite. Je préfère me concentrer sur toi, sur tes gestes, sur ton regard.
Je garde mes yeux dans les tiens sans faillir alors que tu me fixe tout en enlevant le premier de mes gants. J’ai l’impression d’entendre tes pensées dans ta façon de faire. Comme si tu me disais de ne plus jamais porter ces gants lorsque je suis avec toi. Je souris doucement et tu fais subir le même traitement à mon second gants et mes mains sont complètement dans les tiennes, me faisant légèrement frissonner tant je n’ai touché personne depuis ton sommeil. Comme si cela faisait des siècles… Ce n’était pas la même chose quand, endormi, je ne pouvais pas sentir ce que tu ressentais.

Je suis finalement ton prisonnier lorsque tu restreins mes mains au-dessus de ma tête et un rougissement colore mes joues lorsque ton autre main passe sur la peau de mon torse. Tu me fixes encore puis tes lèvres rencontrent de nouveau les miennes et je trouve que c’est pour le mieux. Cela m’empêche de réfléchir au reste. J’ai l’impression de n’avoir jamais été intime avec personne avant ce moment que nous vivons. Cela paraît si étrange dans un sens.
Je mords ma lèvre, atténuant un gémissement quand tu commences tes taquineries après avoir ouvert ma chemise. Je te sens agité…

Quelque chose… ne va pas ?


Je te le demande avec douceur, le souffle un peu court à cause des sensations que tu me fais ressentir. As-tu déjà fait cela avec quelqu’un d'autre ? Il est vrai que j’ai eu une femme et un enfant mais tu ne m’a jamais parlé de cela de ton côté… est-ce que je dois comprendre… que j’étais plus qu’un frère avant-même que je sois ton calice ?
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Dimanche 20 mars 2022
J’aurais aimé entendre ta voix. Pourtant, je me satisfait de la situation puisque je sais que tu n’es pas indifférent à ce que je te fais subir. Les tensions dans ton corps, tes soupirs silencieux et ce que je ressens à travers nos contacts me rappellent que tu m’appartiens, que tout va bien. C’est pourquoi je suis surpris d’entendre ta question. Heureux de pouvoir écouter ta voix. Mais… agité ? Je relève les yeux pour te regarder une seconde avant de t’embrasser. Sans réfléchir, sans savoir à l’avance ce que je vais te dire, je prononce ces mots dès que mes lèvres ont doucement lâché les tiennes :

Je fais tout pour que t’aies ni peur, ni mal. Tout va bien. Je t’aime~


Dès ces mots prononcés, je t’embrasse avec passion, amour et force, une main qui te maintient contre moi. De l’autre, j’entreprends de te retirer un peu plus de tissus. Ton pantalon pour être plus explicite. Et pas totalement. Pour le faire, il faudrait que je te lâche. Juste un peu plus…

C’est lorsque je sens que tu as besoin d’une pause dans notre échange langoureux que je te laisse tendrement allongé sur le matelas pour dénuder tes jambes, mes mains glissant sur ta peau chaude. Je le laisse choir sur le sol, tes genoux reposant sur mes épaules, j’attrape ton caleçon pour le retirer également en déposant des baisers sur tes cuisses. Cette fois, tu es prêt à m’appartenir à un ou deux détails près.
Puisque tu es à ma merci, je descends lentement vers ton intimité, embrassant tes jambes, puis tes aines et, enfin, je m’occupe de ton intimité. Lentement, avec attention… Mes mains libres parcourent ton corps, cherchent tes zones sensibles, en commençant par tes épaules jusqu’à ta seconde intimité. Je te prépare un instant à l’idée avant de revenir vers ton visage. Je le caresse avec tendresse avant que mon majeur passe sur tes lèvres. Vas-tu comprendre alors que je te masse toujours lascivement ? Je te veux et je ne compte plus te laisser défiler.

Tu m’appartiens~


Et je t’aime. De tout mon être. Encore plus quand tu me comprends et m’accepte. Mon doigts fait quelques vas et viens dans la bouche qui l’a accepté avant d’en sortir, remplacé par mes lèvres, pour aller chercher ton intimité cachée, celle que personne n’a touché, normalement.
Sensuellement, doucement, je m’engage à te détendre et te donner du plaisir. Lorsque tu commences à être plus à l’aise, j’ajoute mon index et continue à te faire du bien.

Lorsque tu es prêt, je te laisse un instant pour libérer ma propre intimité déjà levée qui va se frotter contre la tienne avant de chercher l’autre. Je ne te laisserai pas partir. J’entre. Un peu plus brusquement que précédemment. Je m’en rends compte et ne bouge plus pour ne pas te faire plus de mal. Je ne veux pas te faire souffrir. J’ai perdu patience. Pas une excuse. Je suis désolé. Me pardonneras-tu ? Tu es à moi. Je t’embrasse toujours sans bouger en toi. Pas maintenant. Tu dois te détendre un peu. Mais je n’attendrai que la sensation que tu l’es avant de te pénétrer profondément, pas ton assentiment. Tu es à moi et je veux que tu le ressentes jusqu’au plus profond de ton être, même si je fais toujours attention à ce que tu ressentes un maximum de plaisir.
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Dimanche 10 Mars 2022
Tu vas bien… tes mots me rassurent et c’est avec douceur que je réponds à ta phrase, celle qui dit que tu ne veux pas me faire de mal. Je le sais, tu ne l’as jamais voulu malgré ton air impulsif parfois. Mais j’aime aussi ton caractère impulsif et je crains un peu que mon sort ait modifié ton être plus que ce que je ne voulais. Plus précisément, je ne voulais pas te changer, ton caractère à toujours été parfait comme il était.
Je rougis alors que tu entreprends de me dévêtir. J’ai déjà été en couple… marié plus exactement et le fait d’avoir eu un enfant veut bien dire que je ne suis pas innocent de ce côté. Pourtant, j’ai l’impression de l’être avec toi tant tout est différent. Mes sentiments peut-être ? J’avais eu l’impression d’aimer ma femme… me serais-je voiler la face ? Je ne sais pas et quelle importance à présent puisqu’elle n'est plus là. Elle m’a trahie, abandonnée en apportant notre enfant avec elle. Je suis certains que tu aurais aimé cet enfant malgré tout ce que tu as pu lui faire à elle. Tu n’es pas quelqu’un de méchant, tu ne l’as jamais été.

Mes pensées se fond dans notre baiser qui me fait m'agripper à toi. Toi qui es le plus important pour moi à présent malgré que je prenne soin de Sun également. Mon cœur bat plus fort depuis ton réveil et je suis certain que tu l’entends. Je n’ai jamais eu besoin de mots pour te faire comprendre à quel point tu comptes pour moi et que ta présence est plus importante que tout. Comme tu ne sembles pas vouloir me lâcher, je ne te lâcherais pas non plus maintenant que tu es réveillé.
Tu m’a tant manqué.

Je suis haletant lorsque tu laisses mes lèvres et je sens l’air frais sur mes jambes, comprenant que mon pantalon n’a pas résisté bien longtemps mais qu’il n’est pas le seul auquel tu t’es attaqué.
Mes joues rougissent plus fort d’être ainsi nu devant toi. Je n’ai pas honte et je ne suis pas réellement gêné mais… je ne saurais pas vraiment expliquer alors que ma virilité parle pour moi quand à plaisir que j’ai que tu sois à mes côtés et au traitement que tu m’offres.
Peut-être que je me sens intimidé - impressionné - en réalité d’être ainsi devant toi… mais ce serait mentir de dire que je n’aime pas cela. En réalité, j’ai toujours aimé quand tu exerçais une certaine ascendance sur moi car c’est ainsi que je ressens pleinement tes sentiments et ton désir de protection à mon égard. Trouverais-tu cela étrange si je te le disais avec des mots ?

Je me mords la lèvres pour étouffer mes gémissements. Mes mains te lâchent alors que l’une s'accroche aux draps et que l’autre se pose sur ma bouche. Cela n’empêche pas des gémissements de sortir mais j’espère qu’ils sont assez faibles pour que Sun ne les entendent pas.
Tes baisers, tes attentions… toutes ses sensations que tu m’offres… j’aimerais te les offrir également. En réalité, je me dis que je n’ai jamais aimé que toi et qu’elle n’était qu’un substitut.
Tes caresses pour me faire comprendre… Je le sais, je suis prêt. Je t’attends depuis un an, ne me fait pas languir davantage. Ah… je deviens aussi impatient que toi…

Je revois tes yeux, ceux qui m’ont tant manqué. Ma main qui cache ma bouche qui gémit parfois se retire pour pouvoir toucher ta joue et tes cheveux. Un de tes doigts effleurent mes lèvres que j’entrouve par instinct et alors que j'accueille ton majeur, je te fais comprendre sur celui-ci toutes les sensations que j’aimerais t’offrir en retour.
Mon mordille doucement ton doigt tout en te fixant pour répondre à ta phrase au combien juste et me colle à toi dans notre nouveau baiser. Inconsciemment, j’arrange ma position pour te faciliter la tâche et si je tressaille lorsque tu commences ces nouvelles caresses, je ne te lâche pas pour autant, bien au contraire. Mes gémissements sont atténués par ta bouche mais je ne me soucis plus d’être entendu ou non, j’ai même oublié qu’il y avait quelqu’un d’autres dans cette maison à présent. Je ne peux m’empêcher de me cambrer contre toi sous les mouvements de tes doigts.

C’est à regret et avec une certaine détresse que je te laisse t’éloigner légèrement de moi. Lorsque tu reviens et qu’on se touche de nouveau, je ne me gêne pas pour t’observer du regard. Nous sommes jumeaux mais ça ne compte pas. C’est ton corps à moitié dénudé que j’ai en face de moi et je me plais à le toucher des yeux et le dévorer du regard entièrement.
Tu entres finalement et je m'accrocherai à toi, me crispe un peu et me colle à ton être. La douleur… j’accueille ton baiser avec plaisir et me noie dedans sans te lâcher. Quand je parle c’est sans décoller mes lèvres des tiennes alors que la mélancolie m’assaille.

Viens… s’il te plaît El’... viens…


C’est une supplique que je t’adresse. Je me fou de la douleur, elle ne sera que temporaire. je ne veux pas que tu restes ainsi alors que cela me donne l’impression que tu vas partir, que tu es en réalité encore endormi et que je ne fais que rêver. Alors s’il te plait, même si ça doit faire mal un moment, ne t’arrête pas, montre moi que tu es enfin réveillé, enfin là à mes côtés.
Reste avec moi…

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Dimanche 20 mars 2022
Je ne peux qu’aimer tes réactions et les émotions que je sais émaner de toi. Tout est fait pour m’accepter entièrement et m’encourager à aller toujours plus loin. Je ressens juste une petite frustration lorsque tu étouffes ta jolie voix. Je te pardonne néanmoins dans la mesure où tu la libère assez rapidement. Si tu ne l’avais pas fait, sans doute t’aurais-je attaché. C’est bien~

Je ne comprends pas ta crainte ou ton soulagement alors que je libérais simplement la zone de mon corps destinée à te faire monter au septième ciel. Tout va bien, jamais je ne te laisserais. Jamais je ne te quitterais. Tu es à moi pour toujours. Cette pensée en tête, j’entre en toi… trop brusquement. Je crains que cette douleur puisse te faire fuir. Je tente alors de te la faire oublier, de te faire penser à rien d’autre que moi.
Notre baiser se taisant avec douceur, tu me murmures quelques paroles que je comprends sans peine. Que j’aime t’entendre prononcer. Tu me supplies de te faire mien. Comment pourrai-je refuser ?

Il ne me faut pas plus d’une seconde pour accéder à ta supplique. Passionnément, amoureusement, comme si j’avais entendu ça toute ma vie… mais sans te malmener. J’y vais un peu durement, c’est un fait. Prétendre le contraire serait un mensonge. Pourtant, ce que je veux entendre sont des cris de plaisir venant de toi. Te faire du mal ne me donnera aucun avantage, ne te fera rien de bon.
Après un petit moment à m’affairer, je te lève pour te porter dans mes bras alors que je m'assois sur le matelas. Ainsi installé, je continue de te donner du plaisir alors que caresse ton corps tout en t’embrassant sur toutes les parcelles de ta peau qui sont à ma disposition. C’est ainsi que je viens une première fois, en te gardant tout contre moi. Ce n’est pas assez…

Précautionneusement, je nous sépare brièvement pour venir me placer derrière toi. Puis, de nouveau en toi, un bras autour de ta taille, mon autre main passe sur ta gorge pour que ton dos repose entièrement sur moi et que ton menton soit levé. Je murmure à ton oreille :

Plus personne ne te touchera. Ce corps, cette âme…


… J’ai un sentiment étrange qui m’empêche de continuer. Je sais que je les attendais, que je les voulais pour moi. Pourtant, je ne me rappelle pas depuis quand ou comment. Comment en suis-je venu à désirer mon frère ?
Laissant tout cela de côté, j’entreprends de te faire plaisir à nouveau, caressant ton corps et t’embrassant. Je voudrais y déposer une marque indélébile. Sans te blesser. Tout ce que je peux faire maintenant c’est te remplir de mon essence, de mon être. Cela suffira pour le moment. Et puisqu’il s’agit de ce que tu souhaites également, autant en profiter, ne penses-tu pas ?

Nos ébats passionnés ne se terminent que lorsque je te sens épuisé et que tu es monté au moins une fois au paroxysme du plaisir, changeant régulièrement de positions. Je te rallonge alors en douceur te couvant du regard. Je me rends seulement compte que je suis resté principalement habillé. Je n’aime pas cette inégalité, mais elle reste appréciable dans une certaine mesure, maintenant que je dois m’occuper de toi, de ta santé.

Tu dois avoir faim. Veux-tu que j’essaie de te chercher quelque chose à manger au lit ? Qu’est-ce que tu aimes ?


Cela me fait demander : sommes-nous le matin ou le soir ? A moins qu’il ne soit midi ? Que fait donc le troisième occupant de la maison dont je viens de me rappeler la présence ? Tout en me posant ces questions qui pourraient avoir une réponse facilement, je te couvre avec douceur de la moelleuse couverture. Il ne faut pas que tu attrapes froids.
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MercredDimanche 10 Mars 2022
Heureusement, tu ne me fais pas attendre longtemps. Parce que je t’ai supplié ? Parce que tu le voulais au fond ? Parce que mes jambes se replient derrière toi et te poussent un peu plus vers moi ? Un mélange des trois ? Peu importe puisque tu es là. La douleur aussi et je te tiens plus fort. Tu es là, tu es là et ce n’est pas un rêve. Tu es vraiment réveillé et je me rends compte à quel point cette année a été longue sans toi.
La douleur fait place au plaisir, il faut dire que tu sais parfaitement détourner mon attention et je me noie sous tes caresses, ne pensant à rien d’autre qu’au fait de vouloir te les rendre. Mais je sais que j’aurais tout le temps pour cela à présent, je n’ai pas à me presser. Alors, peut-être parce que nous sommes liés depuis bien plus longtemps qu’une simple union entre un vampire et son calice, je viens en même temps que toi.

Tu n’en a pas assez… je souris. Je le sens… je me laisse faire entre tes mains malgré la fatigue qui commence à venir. La perte de sang et l’activité qui suit ne fait pas bon mélange mais je veux que tu comprennes que je ne partirais pas, que je suis là pour toi et que cela ne changera jamais… peu importe ce que l’on pourra te dire de moi à l’avenir. Je ne veux pas que tu les crois.
Je frissonne à ton murmure et gémis à tes gestes. Une porte s’ouvre et se ferme presque aussitôt mais je ne le vois pas, ni ne l’entends. Tout mon être est rempli du tiens et rien d'autre n’a d’importances à ce moment.

Je ressens une certaine hésitation me faisant ouvrir les yeux et viens te demander un baiser en réponse. Je ne veux pas que tu doute, je ne veux pas que tu aies peur. Je te protègerais… notre liens et fort. Il l’était déjà avant, tu n'as pas à craindre cela.
Notre danse continue un moment mais ma fatigue devient de l’épuisement, surtout couplé au plaisir que je ressens.
Tu m’aides à me rallonger et je te caresse tendrement la joue en guise de remerciement. Mes yeux se ferment à moitié déjà. Je suis fatigué… Il faut dire que le manque de sommeil de ces derniers temps ne devait pas aider non plus…

Je hoches doucement la tête avant de te répondre dans un murmure.

Sun… te dira… pardon…


Je suis désolé El’ mais je ne tiens plus… je suis bien trop fatigué même si très heureux. Tellement heureux que tu sois là. Je ne peux rien dire de plus que Sun pourra tout t’expliquer… car je ne sais pas si tu te souviendras de comment on utilise les éléments de cuisine ou où trouver la nourriture.
Je t’aime El’... pardonnes-moi de m’endormir ainsi. Cela ne durera pas longtemps, je te promet.
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Dimanche 20 mars 2022
Je suis heureux. Heureux de te sentir bien avec moi. De ressentir que tu veux la même chose que moi. Nous ne… Non. Je ne te connais pas vraiment -toi, tu as l’air de me connaître par coeur-, pourtant c’est comme si tu avais toujours été la seconde moitié de moi-même. L’autre côté de la pièce que nous formons. Nous sommes un tout et ça fait du bien de se sentir entier. N’est-ce pas ? Je sais que tu pense exactement la même chose. Je le sens. Tu ne peux pas me mentir à ce sujet. Au point que cela m’est difficile de m’arrêter. Pourtant, épuisé comme tu l’es, je n’ai pas le choix. Je te laisse avec douceur pour t’allonger avant que tu ne sois totalement à bout. Je ne veux pas te faire de mal. Cela n’a jamais été mon but. Au contraire, sans toi ce monde que je ne connais pas n’a aucun intérêt. Tu es mon tout. Le savais-tu ?

Alors que je te borde tendrement, je te propose de manger quelque chose, me montrant curieux sur ce que tu pourrais aimer. Mes yeux se ferment alors que ta main trouve ma joue avec douceur. Jamais je ne pourrais me lasser de ce genre de contact et de tout ce qui vient avec. Ces sentiments profonds que je sais d’instinct être les tiens. En plus de ceux que je ressens quand nous sommes un peu éloignés l’un de l’autre… Je sais que tu ne pourras jamais me mentir. Que nous sommes liés plus que n’importe qui d’autre. Tu ne pourras jamais partir loin de moi.
Alors que tu ouvres la bouche, c’est pour me parler de celui que je n’ai pas encore rencontré. Ton fils. Sun. Tu es bien trop épuisé pour me répondre plus que cela. Je comprends, même si je ne suis pas certain de vouloir faire face à un inconnu. Peut-on lui faire confiance ? Si j’en crois tes émotions, oui. Je vais me fier à toi et lui donner le bénéfice du doute. Du moment qu’il n’essaie pas de t’arracher à moi, je n’ai rien contre lui. Pour le moment, du moins. Je ne le connais pas. Pas encore.

Dors. Je reviens vite.


Je ne pourrais pas te laisser seul trop longtemps. Tu as l’air si vulnérable. Qui sait ce qu’il pourrait t’arriver pendant que je suis loin de toi. Je préfère ne pas y penser, sinon je ne pourrais pas m’éloigner ne serait-ce d’un pas.

Lentement, je me lève et prends le temps de me rhabiller. Rien de bien compliqué. J’espère que, la prochaine fois, je pourrais avoir la patience de tout retirer pour sentir chaque parcelle de ta peau sur la mienne. Nous verrons.
Silencieusement, je sors de la chambre et découvre enfin le reste de la maison. Grâce à mon odorat, je suis le chemin jusqu’à la source des effluves de nourriture de différentes sources. La cuisine. A l’intérieur, une personne. Elle me tourne le dos et je dois avouer que sans son odeur qui lui appartient, qui n’est pas la tienne, j’aurais pu croire que tu t’es téléporté. Un sosie. Non. Ton fils. Je peux imaginer que c’est lui. Il n’y a que nous trois dans la maison. Moi-même je peux l’entendre. Puis, je l’ai vu un peu plus tôt. Il te ressemble beaucoup. Son odeur est simplement très différente. Pas désagréable du tout.

Alors, comme ça c’est toi, Sun ? Le fils de Dana ?


Je ne sais pas quoi faire de cette personne. Peut-être devrais-je le faire entrer dans notre cercle. S’il m’appartient, il ne pourra jamais te voler à moi. N’est-ce pas ? Je ne laisserais jamais ce genre de choses arriver. Il faut que tu manges, donc que je te fasse quelque chose à manger. Pourtant, je ne le pourrai pas tant que je ne me sentirais pas en sécurité par rapport à notre trio.

Je l’observe. Les bras croisés sur ma poitrine. Les yeux rouges. Et, quand il me fait face, je me rappelle son visage quand il est entré alors que je passais du temps avec toi. Ma crainte devient plus forte. Je délie mes bras tout en m’approchant de lui. Je lui attrape les cheveux à l’arrière de la tête et, tout comme pour toi, je lui offre mon sang à travers un baiser. Il fera partie de nous, tout comme il faisait déjà partie de toi. Je l’empêche de bouger en l’emprisonnant contre une table ou un plan de travail tout en le gardant dans mes bras, contre moi. Il ne fuira pas. Puis, dégageant son cou en penchant sa tête sans délicatesse, je le mords, procédant à cet échange nécessaire pour que tout aille bien. Tout comme toi, il m’appartient également désormais. Vous êtes à moi. Pour toujours.
El' Grimm
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